La danseuse et chorégraphe de renom a reçu des hommages mérités dans son pays d’origine. Née au Bénin, la sénégalaise (nationalité acquise) est arrivée à Dakar à l’âge de 5 ans. Elle y a fait ses humanités mais surtout elle a impacté le milieu artistique et culturel à travers la danse contemporaine de l’Afrique dont est aujourd’hui la diva internationale. Elle a créé à Toubab Dialaw l’école des sables, où sont formés depuis plusieurs années des générations de danseurs et chorégraphes venus du monde entier. C’est son talent que célèbre le Bénin.
« Germaine, c’est vraiment dans le secteur de la danse africaine une exception et c’est une grande fierté béninoise. C’est donc un honneur pour nous de l’accueillir », s’émeut Caroline Mahuna conseillère technique aux arts du ministre de la culture béninois.
Germaine Acogny a toujours créé des danses et chorégraphies africaines d’inspiration traditionnelle béninoise. Son engagement a été fondamental pour le développement de la danse africaine contemporaine. Selon Coline Toumson, chargée de mission du président de la république à l’art et à la culture, ces efforts méritent récompense.
Élevée chevalier de l’ordre du Mérite et officier de l’ordre des Arts et des Lettres de la République française et chevalier de l’ordre national du Lion du Sénégal, Germaine Acogny dit avoir mis une croix sur les reconnaissant. Nonobstant, « à l’automne de ma vie je vois que toutes ces reconnaissances viennent. Il y a un proverbe hollandais qui dit que la sueur de quelqu’un ne se perd jamais. Donc nous sommes en train de récolter cette sueur », dit-elle avec beaucoup d’émotion.
La pionnière de la danse contemporaine africaine sera sur scène à Cotonou le 1er août prochain, jour d’anniversaire d’indépendance du Bénin. Mais avant, un documentaire qui retrace le parcours de l’artiste sera projeté. Elle partagera aussi avec les Béninois ses techniques de danse approuvées universellement dans un workshop le 3 août.
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