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Installation des nouveaux députés à l’Assemblée Nationale : les internautes indignés

« Oubi tey Diang tey » ou pour le cas de l’Assemblée Nationale sénégalaise « oubi tey xeex tey ». Pour une séance dont l’ouverture était prévue à 10h, c’est le grand retard et le retour des bagarres à l’hémicycle en séance d’ouverture pour l’installation des nouveaux députés sénégalais élus le 31 juillet dernier. Sur les réseaux sociaux notamment sur Twitter, des internautes sénégalais n’ont pas hésité à partager leur point de vue sur la question.

« L’un des facteurs de nôtre retard, c’est le manque de sérieux et de respect de nos élus envers le peuple sénégalais. Le peuple a fait son devoir d’élire démocratiquement et dans les règles de l’art les député (et) depuis 10h vous êtes incapable de tenir une séance digne de ce nom. A la fin, vous voulez représenter le peuple. Respectez le peuple et soyez des responsables. Le peuple ne mérite pas ça », a martelé un internaute sur son compte Twitter.

Pour la majeure partie des Sénégalais, cette assemblée constitue celle de la rupture en raison des proportions presque égales entre la majorité et l’opposition. Une cohabitation nouvelle sous les cieux sénégalais depuis l’accession à l’indépendance en 1960. Et une proportion de femmes députées de 44%, une première au Sénégal et dans la sous-région ouest-africaine.

« Cette assemblée coûtera très chère au contribuable sénégalais. Malheureusement nous sommes loin très loin de la RUPTURE », s’indigne un autre internaute.

Ce qui devait être une session tranquille, se retrouve être une séance avec moults rappels à l’ordre, « Ce n’est pas une Assemblée de rupture mais une rupture de l’Assemblée », déclare un autre. Les jeunes, qui ne se retrouvent pas forcément dans le champ politique établi, ont transformé la toile en leur terrain de lutte et de combat pour la démocratie sénégalaise.  

Que ce soit lors des manifestations de mars 2021 ou pour créer le débat entre les différents bords pour les législatives passées, les Sénégalais ont créé leurs espaces de partage d’idées et n’hésitent pas à rappeler aux hommes politiques le fond de leur pensée et leur devoir qui est d’abord de servir le peuple.

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