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Emploi : l’entreprenariat, une alternative pour les jeunes

Pour une majorité de jeunes friands de sensations de liberté rechignant à faire du 8h-16h dans un bureau, l’entreprenariat est la bouée de sauvetage qui tire de l’ennui et de la monotonie de cette vie d’entreprise. Dans certaines entreprises des pays développés créées principalement par la jeune génération, les pratiques tendent à offrir cette liberté : des horaires flexibles, un cadre moins strict, du “venez comme vous êtes”, le tout pour encourager la créativité et stimuler la productivité des travailleurs.

A côté de ces innovations, d’autres choisissent de tourner le dos à leur travail pour se lancer dans la nouveauté et l’incertitude. Dans cette nouvelle aventure, les entrepreneurs optent pour une présence numérique très prononcée par rapport à leurs prédécesseurs, un choix expliqué par l’époque mais également par la force que procure ces outils du numérique qui s’adressent à des milliards de personnes dans le monde. 

Ces entrepreneurs investissent dans différents secteurs tels que la restauration, la vente,.. Des audacieux se lancent dans l’influence. La nouvelle génération s’identifie de moins en moins aux codes établis et fait confiance à ces “aiguilleurs du net”. Les influenceurs recommandent voyages, nourritures, tips, parlent de leur vie ou de la confiance en soi à des milliers de personnes et deviennent les nouveaux publicitaires de l’ère du numérique avec des centaines de marques qui s’arrachent leurs services.

Les jeunes investissent les plateformes pour devenir créateur de contenu, vendeur, coach, tout ce qui est possible et qu’offrent les réseaux sociaux avec internet. Au Sénégal par exemple, plusieurs jeunes cadres ont démissionné de leur travail pour se lancer dans l’auto entreprenariat : un changement total de cap, de profession avec son lot d’incertitudes mais dont le fait d’être patron de soi même, de ses horaires et de son temps a séduit et continue de plaire au vue de la réussite de certains d’entre eux.

“Travailler quand on veut et quand on peut”

“Pouvoir travailler quand on veut et quand on peut”, maîtriser son emploi du temps et son temps de travail, c’est le souhait de ces centaines de milliers de personnes à travers le monde. Depuis la pandémie de Covid-19, une vague de démission se répand dans les bureaux. Le télétravail a beaucoup favorisé cette envie de travailler de chez soi, dans le confort et la maîtrise de son milieu et surtout l’envie pour plusieurs de travailler pour eux-même. Le slogan “On n’a qu’une vie” autant faire ce qui nous plait prend tout son sens.

Dans cette tendance, plein de jeunes entrepreneurs investissent les réseaux sociaux, ce marché aux millions d’utilisateurs afin de promouvoir leurs entreprises. Et même si la tentation de tout recommencer est très forte, l’incertitude et la relativité qu’offre l’entreprenariat est un des risques qui fait que beaucoup renoncent à cet appel et se confondent dans la routine du travail de bureau.

La notion de “Quit Quitting” en vogue aux Etats-Unis

Aux Etats-Unis, par exemple, une vague de “Quit Quitting” a envahi les entreprises. Cette tendance adoptée par les travailleurs consiste à ne faire que le strict nécessaire dans les tâches quotidiennes et cela uniquement dans les horaires établis sans plus. Une sorte de démission passive que seul la sécurité financière continue d’entretenir. 

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