Ce mercredi était le 6e jour d’audience. Une nouvelle fois, Moussa Tiegboro Camara a comparu. Il était à l’époque des faits le secrétaire d’État chargé de la lutte contre la drogue et le crime organisé.
Interrogé par la défense, il raconte une nouvelle fois sa journée du 28 septembre 2009. Comment il a bravé le danger, dit-il, pour se rendre au stade et sauver les leaders politiques qu’il a trouvés sur place. Puis vient le tour du procureur. Tiegboro est beaucoup moins à l’aise, il est fébrile même. Il assure n’avoir vu ni cadavre, ni scène de viol aux abords du stade. « Des femmes couraient dans tous les sens, des femmes à moitié nues, les habits en lambeaux, elles ont été filmées sur l’esplanade du stade », rétorque le procureur qui souligne les incohérences du récit de Tiegboro.
Le procès du massacre du stade de Conakry est renvoyé à lundi prochain, le 17 octobre. Pour rappel, ce procès est celui d’un massacre de masse en Guinée lors d’un meeting de l’opposition faisant plus de 150 morts.
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