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Assaut du Capitole : Donald Trump dans le viseur de la commission d’enquête

WASHINGTON, DC - JUNE 01: U.S. President Donald Trump makes a statement to the press in the Rose Garden about restoring "law and order" in the wake of protests at the White House June 01, 2020 in Washington, DC. Earlier in the day, President Donald Trump encouraged U.S. governors to be more aggressive against violent protesters following several nights of nationwide violence in response to the death of George Floyd while in the custody of the Minneapolis police. You have to dominate or you'll look like a bunch of jerks, you have to arrest and try people," he was reported saying during a call from the basement White House Situation Room. Minneapolis police officer Derek Chauvin was charged with the third-degree murder of George Floyd, a black man, who died while in police custody in Minneapolis on May 25th. Chip Somodevilla/Getty Images/AFP (Photo by CHIP SOMODEVILLA / GETTY IMAGES NORTH AMERICA / Getty Images via AFP)

La commission parlementaire enquêtant sur le rôle de Donald Trump dans l’assaut contre le Capitole, le 6 janvier 2021, a voté à l’unanimité, jeudi 13 octobre, pour citer l’ancien président à comparaître devant ses membres.

Les neuf membres de la commission ont tour à tour tenté de démontrer comment Donald Trump avait prévu, avant, pendant et même après le 6 janvier de contester et d’annuler les résultats de l’élection présidentielle de 2020. « Il est la personne au centre de l’histoire ce qu’il s’est passé le 6 janvier. Donc nous voulons l’entendre », a déclaré le chef de ce panel, Bennie Thompson, lors d’une audition publique. « Il doit rendre des comptes. Il est tenu de répondre de ses actes », a-t-il ajouté. Mais il s’agit aussi pour la commission de « faire tout ce qu’elle peut pour raconter l’histoire la plus complète possible et fournir des recommandations afin d’aider à garantir que rien de semblable au 6 janvier ne se reproduise à l’avenir », a-t-il poursuivi.

Et c’est la républicaine Liz Cheney qui fait voter la convocation : « Nous avons un devoir envers notre pays, nos enfants et notre Constitution. Nous sommes obligés de chercher les réponses directement de l’homme qui a mis tout cela en place. Et chaque Américain a droit à ces réponses. Nous pouvons agir maintenant pour protéger notre république. »

Pendant cette dernière audition, la commission a déroulé le fil des événements tel que dessiné par ses investigations, montrant que l’ex-président avait prévu « bien à l’avance » de se déclarer victorieux à l’élection de 2020, avant même que les résultats ne soient connus.

« Son intention était claire, ignorer l’État de droit et rester au pouvoir », a martelé le républicain Adam Kinzinger. L’élue démocrate Zoe Lofgren a elle évoqué « un plan prémédité du président pour déclarer sa victoire, quel qu’ait été le vrai résultat ».

Le milliardaire républicain se pliera-t-il à la convocation ? Il ne l’a pas dit dans sa première réaction à la nouvelle, mais il a vivement dénoncé les élus. Pourquoi la commission « ne m’a-t-elle pas demandé de témoigner il y a des mois ? Pourquoi ont-ils attendu jusqu’à la toute fin, jusqu’aux derniers moments de leur dernière réunion ? Parce que la commission est un FIASCO total qui n’a servi qu’à diviser davantage notre pays », a-t-il écrit sur son réseau social Truth Social.

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