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Une étude américaine lie l’augmentation des risques de cancer à l’utilisation de produits de défrisage capillaire chez les femmes noires en particulier

Une nouvelle étude menée par L’Institut national des sciences de la santé environnementale aux Etats-Unis (NIEHS) a montré que les femmes utilisant des produits de lissage sur les cheveux couraient un risque plus élevé de développer un cancer du col de l’utérus.

“Nous avons estimé que 1,64 % des femmes qui n’ont jamais utilisé de fer à lisser développent un cancer de l’utérus avant l’âge de 70 ans ; mais pour les utilisateurs fréquents, ce risque monte à 4,05%”, a déclaré l’auteure principale de la nouvelle étude et responsable du groupe Environnement et cancer de l’institut, Dr Alexandra White.

Le rapport fait état de 33 497 femmes âgées de 35 à 74 ans étudiées pendant près de 11 ans. Sur ces milliers de cas, 378 cancers ont été diagnostiqués avec une plus forte prévalence chez les femmes noires. Elles utiliseraient les produits lissants et défrisants à une fréquence beaucoup plus importante que les autres.

L’exposition chimique par le cuir chevelu est plus dangereuse car il permet une ingestion de produits chimiques tels que les parabens, le bisphénol A, les métaux et le formaldéhyde qui pourrait contribuer au risque de cancer chez ces femmes, ont souligné les chercheurs.

Selon eux, des études supplémentaires sont nécessaires pour étayer l’observation chez différentes couches de la population et en vue d’identifier les produits chimiques dangereux dont il est question.

En 2019, la même équipe avait alerté sur le rapport entre l’utilisation de teintures capillaires permanentes et de fer à lisser pouvant augmenter le risque de cancer du sein.

“Nous constatons un risque plus élevé de cancer du sein associé à l’utilisation de teintures capillaires, et l’effet est plus fort chez les femmes afro-américaines, en particulier celles qui en utilisent fréquemment”, avait déclaré le Dr White. Les chercheurs avaient également établi que le risque était plus accru chez les femmes noires mais que davantage de données devaient être fournies pour étayer la question.

“Bien qu’il soit trop tôt pour faire une recommandation ferme, éviter ces produits chimiques pourrait être une chose de plus que les femmes peuvent faire pour réduire leur risque de cancer du sein”, avait sensibilisé Dr Dale Sandler, co-auteur et chef de la branche épidémiologie du NIEHS.

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