Le 24 février 2022 Poutine a lancé une attaque pour envahir l’Ukraine. Le président russe ne pensait pas, alors, que cette guerre allait autant durer. Le 08 octobre 2022 le pont de Crimée a été détruit par des présumés ukrainiens, ceci a marqué une nouvelle montée de vague de violence dans les affrontements.
Pour la première fois depuis la guerre froide, l’usage de la bombe nucléaire est une hypothèse, en usage tactique ou stratégique. Le conflit prend de plus en plus de proportion aux conséquences déjà mondiales. Nous pouvons prendre l’exemple de l’accès à l’engrais, qui est une conséquences impactantes directes pour nous Sénégalais ; raison pour laquelle le président Macky Sall s’était déplacé en
Russie pour rencontrer le président Poutine.
L’objet de cette réflexion n’est pas d’apporter des solutions mais de susciter des questions et éventuellement les résiliences adéquates.
La guerre Poutine-Ukraine est qualifiée par beaucoup de spécialistes de guerre hybride. Par guerre hybride nous comprendrons une guerre conventionnelle qui comporte d’autres aspects. C’est une guerre alimentaire aussi, économique, une guerre de désinformation, une bataille énergétique aussi. Mais c’est aussi et surtout une cyberguerre.
La cyberguerre peut être définie comme étant un ensemble de modalités d’actions qui vont venir en complément des modalités d’actions conventionnelles de combat et qui peuvent attaquer ce que l’on appelle la « quatrième dimension” , le cyberespace , attaque sur des modems satellitaires par exemple. La cyberguerre inclut aussi l’ensemble des infrastructures et des réseaux liés aux numériques, c’est-à-dire à internet. Il y a aussi et surtout l’aspect intangible et invisible d’internet, nos usages des applications.
Il serait naïf de penser que les conséquences d’une telle cyberguerre avec les risques d’amplification, qui a déjà commencé avec les IT-ARMY de part et d’autres, se limiteraient en occident.
Que ferions-nous si nos accès à internet se trouvaient réellement menacés ?
Que ferions-nous si nos accès et nos usages à nos applications se trouvaient menacés ?
Quelles résilience faudrait-il penser ?
Il se pose à nouveau, pour nous, la question de la souveraineté numérique.
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