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Khalifa Sall : « Nous ne pouvons pas exclure une réédition de mars »

La conférence des leaders de Yewwi Askan wi s’est réunie ce matin au siège du PRP pour évoquer la posture à tenir à la veille de la convocation de Ousmane Sonko, dans le cadre de l’affaire Sweet Beauté, dans laquelle il est accusé de viols et menaces de mort. Khalifa Sall, le président de ladite conférence, a déploré l’attitude de l’État qui consiste à essayer de « liquider les ambitions d’un adversaire ».

« On croyait qu’après 2013, aucun leader politique ne devrait plus jamais vivre ces moments-ci surtout si c’est quelque chose qui n’en vaut pas la peine. C’est la raison pour laquelle beaucoup de gens sont révoltés ». Partant de ce constant, l’ancien maire de Dakar redoute un « mars bis ». « Nous ne pouvons pas ne pas y penser, mais nous ne pouvons pas exclure une réédition de mars » a martelé Khalifa Sall.

Il a ensuite tempérer en affirmant que c’est une situation qui n’est pas souhaitable : « Yewwi est dans une position de responsabilité. Nous allons accompagner Ousmane Sonko comme nous l’avons toujours fait dans cette épreuve, et nous sommes prêt à assumer toute responsabilité (…) parce qu’on ne peut pas accepter que dans ce pays un pouvoir puisse à chaque fois choisir ceux contre qui ou ceux avec qui il doit compétir. »

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