Tout comme certains États africains, la ligue des États arabes adopte une position de non-alignement dans la guerre russo-ukrainienne. Les grandes décisions du sommet sont consignées dans un document, la « Déclaration d’Alger ».
La teneur de la « Déclaration d’Alger » est rendue public par le secrétaire général de la Ligue arabe, l’égyptien Ahmed Aboul Gheit. Lors de la conférence de presse finale, ce mercredi 02 novembre, il a fait part des « principes de non-alignement ». Selon lui, Les pays arabes estiment que la position arabe commune sur la guerre en Ukraine est basée sur « le renoncement à l’usage de la force et le soutien de l’option de la paix ». Ils disent appuyer « une solution politique » à la crise en Ukraine, « conformément aux principes de la Charte des Nations unies », et « en prenant compte des préoccupations sécuritaires des parties concernées ».
La « Déclaration d’Alger » affirme l’importance de la participation des pays arabes « dans la définition des contours du nouvel ordre mondial post-Covid-19 et guerre en Ukraine, en tant que bloc harmonisé et uni » et « comme un acteur qui peut, avec sa volonté, ses capacités et ses compétences, contribuer de manière efficace et positive dans ce domaine ». Le président algérien Abdelmadjid Tebboune a, pour sa part, proposé la création « d’un bloc économique arabe ».
Cette conférence de presse est conjointement animée avec Ramtane Lamamra, ministre algérien des Affaires étrangères. Pour lui, c’est « un sommet réussi, c’est celui du renouveau » pour « renforcer la solidarité et unifier les rangs arabes ».
Au total, 17 chefs d’États et de gouvernements ont assisté à ce sommet. Un niveau de représentation salué par le secrétaire général de la Ligue arabe. Il y a cependant des absences remarquables comme celle des rois du Maroc et d’Arabie saoudite, Mohammed VI et Salman ben Abdelaziz al-Saoud, ainsi que du président des Émirats arabes unis, Mohammed ben Zayed al-Nahyane.
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