Pour la première fois de son histoire le Qatar joue un match de coupe du monde. Un évènement qui a lieu grâce à ce statut de pays organisateur. Alors, l’émirat s’est préparé en conséquence : hors de question de paraitre ridicule devant la face du monde. De vastes investissement sont entrepris depuis plus d’une décennie dans le football. Mais voilà, pour leur premier match dans ce mondial, les coéquipiers d’Akram Afif, joueur le plus dans cette équipe, se sont inclinés par deux buts devant l’Équateur. En plus du résultat, la performance dans Qataris ne risque pas de rester dans les annales du football. Par contre, ils sont devenus le premier pays organisateur de la coupe du monde, à perdre leur match d’ouverture.
Une entame de match difficile
Dès les premières minutes de jeu, le gap entre les joueurs qataris et équatoriens se fait nettement sentir. L’emblématique attaquant de la Tri, Enner Valencia se montre très en forme. A la 3e minute de jeu, il profite d’une reprise du défenseur Felix Torres pour marquer de la tête. Mais le but sera refusé pour une position de hors-jeu au début de l’action. Hors-jeu qui sera d’ailleurs révélé par la nouvelle technologique du « hors-jeu semi-automatique », instauré pour la première fois dans un mondial. Après cette première tentative, les équatoriens augmentent le rythme. Valencia revient à la charge en percutant plein axe et obtient un penalty pour une faute du gardien Al-Sheeb avant de transformer la sanction en finesse (0-1, 16e). Dans ce match largement à leur avantage, Valencia s’est même offert un doublé d’une superbe tête décroisée sur un centre de l’arrière droit Angelo Preciado (0-2, 31e).
La deuxième période sera sans fulgurance. Les qataris ont eu quelques occasions, mais sans grand danger. Un fait de jeu qui reflète à travers les statistiques, ils n’ont réussi aucun tir cadré sur les 5 tentés durant le match. Ils s’inclinent donc dans ce premier match qui aurait dû être un spectacle jusqu’au bout. Pour leur deuxième match, ils feront face au Sénégal dans une rencontre déjà décisive. Car une nouvelle défaite serait quasi synonyme d’élimination.
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