Du 25 novembre au 11 décembre, artistes, galeristes, et amateurs d’art se donnent rendez-vous pour remettre l’art au cœur de la cité. Expositions, vernissages, balades architecturales, découvertes, mode et musique prennent part à cette onzième édition du Partcours, la principale manifestation collective des espaces d’art dakarois. « Cette année, la qualité des expositions est montée en puissance. Et on a de meilleurs artistes et de meilleures mises en place. Au départ, c’était un peu artisanal, des petites choses entre amis, mais là, c’est presque grand public. Les galeristes ont senti que l’évènement était important et ils font des efforts », a indiqué Mauro Petroni, initiateur de l’événement.
Pendant 15 jours, 30 espaces d’art de la capitale à la banlieue vont recevoir des artistes pour des manifestations culturelles de tout genre. L’initiative se tient à Dakar depuis 2010 et est la principale manifestation d’art regroupant les galeries et les artistes pour une vulgarisation de l’art. “Trente entités professionnelles mettent leur programmation en commun, dévoilant une autre géographie de la ville. Toutes les formes d’art y sont représentées : peinture, sculpture, architecture, installation, vidéo, impression, photographie, performance et discussions”, rapporte le dossier de presse.
“Si la métamorphose de la cité et la boulimie foncière s’accentuent dans nos espaces urbains, accentués par le non-respect de la nature et du patrimoine architectural, le travail des espaces d’art et des créateurs perpétue dans Dakar le sens de la ville et de l’engagement citoyen”, défend le communiqué.
Pour les organisateurs, le “Partcours” est une occasion de réconcilier l’art avec les populations, mais également un moyen de faire tourner le secteur en dehors d’événement ponctuel tel que la Biennale. “Ce travail nous offre encore la possibilité de nous étonner, de retrouver le mystère dans les quartiers. Autant de fragments, de gestes disséminés dans la cité et réunis en un mouvement collectif qui éclate au moment annuel du Partcours. Empreintes dans la ville, où chacune des propositions est comme une graine, comme un chemin à suivre pour mieux s’y perdre”.
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