Le deuxième sommet Etats-Unis-Afrique s’est ouvert à Washington ce mardi 13 décembre avec 49 pays africains conviés ainsi que l’Union africaine pour l’occasion. La rencontre a toutefois omis certaines nations qui sont sous le coup des sanctions de l’UA. Le Burkina Faso, la Guinée, le Mali ainsi que le Soudan n’ont pas reçu d’invitation pour le sommet à Washington ainsi que l’Erythrée avec qui Washington n’a pas de très bonnes relations diplomatiques. Le Tchad a échappé aux sanctions du Conseil paix et sécurité de l’Union africaine et se fraie un chemin jusqu’à Washington malgré la situation politique du pays.
Ces pays sous le coup des sanctions de l’autorité africaine ont connu des coups d’État et les Etats Unis affirment s’être basés sur la ligne directive de l’UA. “Par respect pour l’Union africaine, nous n’avons pas invité les gouvernements qui ont été suspendus par l’Union africaine pour coups d’Etat”, a déclaré Molly Phee, secrétaire d’État assistante aux Affaires africaines. Elle a affirmé que Washington compte toutefois poursuivre ses relations de partenariat avec ces pays et à encourager un retour à une transition démocratique dans ces pays.
« Il est clair qu’on est critiqués par ceux qui s’interrogent sur le fait de savoir pourquoi on a invité tel ou tel gouvernement avec qui on a des soucis, mais cela reflète la volonté du président Biden et du secrétaire d’État Blinken d’avoir des discussions respectueuses y compris avec ceux avec qui on a des différences”, a-t-elle ajouté.
Au menu de ce deuxième sommet de trois jours : les problèmes sécuritaires, économiques, de santé ou encore liés aux changements climatiques. Washington a d’ailleurs annoncé 55 milliards de dollars de financement pour les prochaines années sans donner plus de détails. Les États-Unis veulent ainsi réaffirmer leur intérêt pour le continent africain après la présidence de Donald Trump et l’avancée stratégique de la Chine sur le continent.
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