Le Forum des jeunes dirigeants africains et de la diaspora, qui s’est tenu le 13 décembre à Washington D.C dans le cadre du Sommet des dirigeants États-Unis-Afrique, a reflété l’engagement de l’administration Biden-Harris à renforcer le dialogue entre les responsables américains et la diaspora aux États-Unis, comme décrit dans la stratégie américaine envers l’Afrique subsaharienne.
La communauté d’immigrants africains contribue de manière significative à la croissance et à la prospérité de l’Amérique. Au cours du Forum, la vice-présidente Kamala Harris a annoncé la création du Conseil consultatif du président sur l’engagement de la diaspora africaine aux États-Unis (PAC-ADE). Le 14 décembre, le président Biden a publié un décret ordonnant au secrétaire d’État d’établir PAC-ADE, qui « renforcera le dialogue entre les responsables américains et la diaspora africaine ». L’OE encourage les efforts visant à faire progresser l’équité et les opportunités pour la diaspora africaine aux États-Unis et à renforcer les liens culturels, sociaux, politiques et économiques entre les communautés africaines, la diaspora africaine mondiale et les États-Unis.
PAC-ADE sera composé de divers représentants des communautés d’immigrants afro-américains et africains qui se sont distingués dans les domaines du sport, des industries créatives, des affaires, des universités, du travail social et les activités confessionnelles. PAC-ADE fournira aussi des informations, des analyses et des recommandations au président Biden dans plusieurs domaines, stratégies et programmes.
Vers un financement de plus de 100 millions de dollars pour le programme YALI
En plus du nouveau PAC-ADE, le gouvernement américain investit dans l’engagement de la diaspora, notamment par son soutien à l’enseignement supérieur et au développement de la main-d’œuvre, aux industries créatives et à l’entrepreneuriat, et à l’équité environnementale. L’importante population jeune et dynamique de l’Afrique crée des opportunités intéressantes pour l’innovation et la croissance économique sur le continent.
La vice-présidente a annoncé son intention de travailler avec le Congrès pour fournir plus de 100 millions de dollars au YALI (Initiative des jeunes leaders africains) sur plusieurs années « afin d’étendre et de soutenir le développement du leadership, d’accroître l’accès à la formation professionnelle des femmes et d’autres groupes sous-représentés et d’améliorer les anciens le réseautage, y compris les liens avec la diaspora ». Cela comprendra un nouvel échange de jeunes leaders africains, qui sera la première plate-forme virtuelle panafricaine permettant à la diaspora et à d’autres parties prenantes clés de se connecter directement avec les anciens du YALI.
Kamala Harris annonce 690 millions de dollars au cours des deux prochaines années dans l’éducation
Kamala Harris a également annoncé son intention de fournir au Programme d’entrepreneuriat des femmes africaines (AWEP), pour en collaboration avec le Congrès, 1 million de dollars à l’AWEP, qui financera de petites subventions pour former des femmes entrepreneures et soutenir les entreprises appartenant à des femmes en Afrique subsaharienne.
La bourse Mandela Washington pour les jeunes leaders africains, le programme phare de YALI, organisera également un symposium des anciens en mars 2023, en Afrique du Sud, pour un maximum de 500 anciens de la cohorte 2021.
EXIM et la Banque africaine d’import-export (Afreximbank) ont signé un protocole d’accord de 500 millions de dollars pour étendre l’engagement commercial de la diaspora à travers l’Afrique, accroître l’accès et la sensibilisation des deux institutions.
Depuis le début de l’administration Biden-Harris, les États-Unis ont investi plus de 385 millions de dollars dans des programmes d’éducation et de leadership pour les jeunes. « Nous entendons investir plus de 690 millions de dollars au cours des deux prochaines années, pour un total de près de 1,1 milliard de dollars », a annoncé Kamala Harris.
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