Santé

Cancer du col de l’utérus : Mme Marie Khémesse Ngom Ndiaye appelle à un engagement fort des femmes en faveur de la vaccination

La ministre de la Santé et de l’Action sociale a participé, mardi 20 décembre 2022, au centre culturel Douta SECK, à un important forum à l’intention des organisations de femmes dans le cadre de la sensibilisation des communautés pour la vaccination contre le cancer du col de l’utérus. Mme Marie Khémesse NGOM NDIAYE, a appelé à un engagement fort des femmes en faveur de la vaccination contre les papillomavirus humains (HPV), en vue d’un contrôle du cancer du col de l’utérus.

« Il faudra donner aux femmes des informations justes et éclairées sur le vaccin, obtenir l’engagement des femmes à soutenir les activités de vaccination contre le HPV à travers des déclarations d’engagement et identifier avec les femmes des stratégies pour atteindre les filles âgées de 9-14 ans au niveau des établissements scolaires, des daaras et dans la communauté », a-t-elle souligné.

Selon la ministre de la Santé, le vaccin contre les papillomavirus humains est très important dans la lutte contre le cancer du col de l’utérus qui constitue un réel problème de santé publique à l’échelle mondiale. « A travers le monde, le cancer du col de l’utérus représente le 4ème cancer le plus fréquent chez les femmes avec 527 624 nouveaux cas et 265 672 décès selon les estimations de GLOBOCAN de 2012 », a-t-elle indiqué.

Elle a insisté sur la nécessité de relancer la vaccination contre le HPV, estimant que malgré tous les efforts fournis par l’Etat et les autres acteurs pour atteindre la cible, des informations erronées continuent de circuler et mettent en doute l’efficacité et l’innocuité du vaccin chez les populations.

Face à cette situation, dit-elle, le ministère de la Santé a procédé à une « analyse exhaustive » de la situation et à la « révision de ses stratégies », notamment à travers le comité de mobilisation sociale du PEV (Programme élargi de vaccination).

Selon la ministre, le cancer du col de l’utérus est la première cause des décès dus au cancer chez les femmes âgées de 15 à 44 ans, soit environ 30% des décès par cancer, du fait d’un diagnostic qui est souvent tardif ou avancé dans 60% à 80% des cas.

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