À l’occasion du sommet Dakar 2 sur la souveraineté alimentaire, des acteurs du secteur de l’agriculture ont abordé, lors d’un panel, la question des engrais pour accroître les productions. Ils ont invité les Etats africains à assurer la disponibilité d’engrais aux petits producteurs et de mettre en place des systèmes qui permettent d’avoir de meilleurs systèmes de subvention pour ces producteurs.
L’augmentation de la productivité des sols passe par la fertilité des sols, il est donc nécessaire de « revoir les politiques de subvention afin que les petits producteurs puissent accéder aux fertilisants”. “L’idée est de voir du côté des gouvernants “comment bâtir cette infrastructure dans le cadre des programmes de subvention au sein du secteur privé. C’est une composante très importante”, a déclaré Arne Cartridge, conseiller d’une société d’engrais basée en Norvège.
“Si nous travaillons sur la santé des sols en facilitant l’accès d’engrais par la subvention, surtout aux petits producteurs, nous pouvons accroître la fertilité et la productivité des sols de 50 à 300%”, a renchérit Mohamed Anouar Jamali, directeur général Afrique de l’Office chérifien des phosphates, une autre société qui produit de l’engrais.
Le Forum “Nourrir l’Afrique : souveraineté alimentaire et résilience”, ouvert au Centre international Abdou Diouf de Diamniadio qui doit prendre fin ce vendredi 27 janvier compte mobiliser un engagement politique de haut niveau pour assurer la souveraineté alimentaire et la résilience alimentaire du continent.
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