A quelques mois de la présidentielle, Ousmane Sonko, Malick Gakou, Khalifa Sall, Aminata Touré, Dr Cheikh Dieng »Fepp Tawfekh » et récemment le leader des Forces démocratiques du Sénégal (FDS), le Dr Babacar Diop, ont déjà officiellement annoncé leur candidature pour 2024.
Et d’autres vont certainement leur emboiter le pas, à l’image de Déthié Fall en tournée et Karim Wade qui a donné rendez-vous aux militants du Parti démocratique sénégalais en 2024.
Mais beaucoup s’interrogent sur la portée de cette floraison de candidatures dans l’opposition et plus particulièrement au sein de la coalition Yewwi Askan Wi (YAW). Ces leaders vont-ils y arriver ? Autrement dit l’émiettement de leur alliance ne pourrait-il pas profiter au régime en place. Celui-ci a d’ailleurs émis l’idée d’une amnistie pour permettre à certains de participer à la course. D’aucuns y voient déjà une volonté du pouvoir d’affaiblir l’opposition.
Pour le président de la conférence des leaders de Yewwi, rien de cela ne pourrait diviser l’opposition. Au contraire, pour Khalifa Sall, la multitude de candidatures au sein de Yewwi Askan Wi est salutaire.
»Ce que beaucoup ne savent pas, c’est qu’aller à la présidentielle avec un seul candidat réduirait nos chances tandis que quand il y a beaucoup de candidats nos chances sont plus élargies. S’il arrive qu’on accède au second tour, tous les autres se rangeraient derrière le candidat de Yewwi Askan Wi », a expliqué l’ancien maire de Dakar, Khalifa Sall.
A l’annonce de sa candidature, le leader de Pastef, figure de proue de Yewwi Askan Wi révélait que les partis et mouvements politiques au sein de YAW ont convenu d’aller ensemble aux élections locales et législative. Toutefois, concernant la présidentielle de 2024, les candidatures sont ouvertes à qui souhaite se présenter.
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