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Relation France-Burkina Faso : « La fin des accords diplomatiques, non ! » a affirmé le capitaine Traoré

Le président de la transition au Faso a affirmé vendredi qu’il n’y avait « pas de rupture des relations diplomatiques » avec la France. Le capitaine Traoré a affirmé que son souhait de voir partir les forces spéciales françaises de Ouagadougou n’avait pas d’incidence sur les relations diplomatiques avec Paris.

« Il n’y a pas de rupture des relations diplomatiques ou de haine contre un État particulier », a indiqué le président, précisant qu’il y a simplement eu rupture à la demande du Burkina d’un accord militaire sur la présence des forces spéciales françaises à Ouagadougou. « C’est juste un processus qui a été enclenché et ça n’a rien à voir avec la diplomatie », a-t-il ajouté.

« L’ambassade de France est là (à Ouagadougou) les ressortissants sont là, on a notre ambassade là-bas (à Paris) donc, diplomatiquement, rien n’a été touché », a-t-il remarqué, sans évoquer les relations tendues avec l’ambassadeur de France rappelé à Paris « pour consultations ».

« La fin des accords diplomatiques, non ! », a-t-il déclaré dans un entretien télévisé accordé à des journalistes burkinabè.

Toutefois, il a précisé que « tout ce que le peuple veut, c’est sa souveraineté, vivre dignement », soulignant que les partenariats recherchés sont en particulier d’ordre militaire et « si on ne peut pas nous permettre d’acquérir des équipements militaires dans tel pays, on va aller dans d’autres pays pour l’acquérir ». Il faut qu’on « nous permette de pouvoir nous équiper et faire la guerre, parce qu’on ne va pas s’asseoir et regarder notre peuple mourir, ça jamais ! ».

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