Selon un dernier bilan, 9 500 en Turquie et en Syrie sont mortes après ce tremblement de terre. Durant deux jours, des volontaires n’ont pas attendus des secours pour aller chercher des rescapés piégés dans les décombres.
À Antioche, ville en ruine, considérée comme rebelle par le pouvoir selon certains, les habitants sont encore impatients de l’arrivée des secours. Ils reprochent la lenteur dans le déploiement des secours. L’ampleur des dégâts a fait que chacun s’occupe d’aller sauver ses proches. « Que reprochez-vous à l’Etat ? Dix provinces ont été touchées d’un coup ! Vous avez tort de critiquer. Tout le monde pense d’abord à sa propre peau bien sûr. Tout le monde à des proches qu’il tente de sauver en priorité », s’exclame un homme. Les Habitants de la région du Hatay considèrent que « Toute l’aide va vers les autres villes ».
L’armée s’est aussi déployée et l’organisation humanitaire du croissant rouge installe des tentes. Les intempéries, les dégâts causés aux infrastructures et aux routes, le nombre de provinces touchées, tout cela complique la tâche des secours et leur déploiement.
Ce séisme intervient à quelques mois des élections présidentielles. La gestion de cette crise qui est un test grandeur nature pourra peser dans la compagne électorale.
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