Vainqueur de la présidentielle devant son adversaire Andreas Mavroyiannis, l’ancien chef de la diplomatie chypriote a obtenu 51,92% des voix.
L’homme de 49 ans, issu des partis du centre a plusieurs défis à relever dont la réunification de l’île. L’élection avait été présentée comme serrée : Nikos Christodoulides, chef de la diplomatie entre 2018 et 2022, était arrivé en tête au premier tour, le 5 février, avec 32,04% des suffrages, devançant de peu un autre diplomate chevronné, Andreas Mavroyiannis, 66 ans (29,59%), ancien ambassadeur en France et en Irlande.
Certains attendent du futur président «qu’il règle la question chypriote [la division de l’île] pour qu’on puisse vivre ensemble avec les Chypriotes-Turcs», affirme un habitant de Agios Antonios à Nicosie. D’autres lui souhaitent de se concentrer sur la politique intérieure, identifiant « l’immigration et l’économie » comme deux priorités ou encore aider les classes moyennes, abandonnées selon eux par le gouvernement sortant.
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