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Macky Sall, un an de présence et de prestance à la tête de l’Union Africaine

Le président de la République du Sénégal a pris les rênes de l’organisation continentale le 05 février 2022. Vingtième président de l’UA, Macky Sall a pris les commandes des mains du président de la République Démocratique du Congo et en perspective, il va passer le témoin au président de l’Union des Comores, Azali Assoumani ce week-end à Addis Abeba, en Ethiopie.

Un an après, C’est une Afrique qui s’affirme à travers la voix de ses leaders. Du moins, c’est le constat que l’on fait sur la participation de l’Afrique aux grandes rencontres. Au terme d’un agenda international surbooké, Macky Sall a porté et a fait avancer de grands chantiers si chers au Continent.

Lors de sa prise de fonction, le Président Macky Sall avait d’emblée rappelé que « les défis de l’Afrique restent nombreux et pressants », citant ainsi « la paix et la sécurité, la lutte contre le terrorisme, la protection de l’environnement, la santé et le développement économique et social », ainsi que « la recrudescence du phénomène des coups d’Etat, qui constitue une atteinte majeure à la démocratie et à la stabilité institutionnelle sur le continent ». Il avait rassuré que ces chantiers devraient passer de « revendications aux actes en jetant les fondements de leur construction ».

Macky Sall, l’Afrique qui s’affirme aux différentes contre planétaires

Dans son discours prononcé au 6ème Sommet Ue-Ua, qui s’est tenu les 17 et 18 février 2022, à Bruxelles, le Président Macky Sall avait soumis des propositions concrètes à titre de contribution à l’instar de ce qu’il considérait comme « la définition de notre nouveau partenariat ». D’abord, « travailler ensemble au renforcement de notre collaboration en matière de paix, de sécurité et de lutte contre le terrorisme, à travers la Facilité européenne pour la paix (Fep) ». Ensuite, il a sollicité « l’appui de l’Europe pour accélérer le processus de réallocation des DTS ».

Au passage il avait salué l’émission historique de Dts à hauteur de 650 milliards de dollars, il a, tout de même, plaidé pour un financement additionnel d’au moins 252 milliards de dollars d’ici à 2025. Il a également demandé l’« l’assouplissement des règles de l’Ocde afin de mieux faciliter l’accès de nos pays au crédit export, à des conditions de maturité plus longue et des taux d’intérêts, plus soutenables, pour renforcer l’investissement et les échanges commerciaux entre nos deux continents ». Il a souhaité «œuvrer ensemble avec l’Europe pour la révision des critères d’évaluation du risque d’investissement en Afrique», appelant à « la simplification des formalités et procédures liées aux conditions de financement des projets, dans le respect des règles de bonne gouvernance et de transparence ».

C’était pareil au Sommet des dirigeants États-Unis-Afrique à Washington du 13 au 15 décembre 2022, le président de la République du Sénégal, président en exercice de l’Union africaine (UA), Macky Sall, a déclaré que l’Afrique est un vaste continent, avec 1,4 milliard d’habitants et un PIB de 2,7 billions de dollars. Mais elle est encore à la périphérie, déplore Macky Sall. « Quand nous décidons du destin du monde, il doit y avoir plus de place pour l’Afrique. Au G20. Au Conseil de sécurité des Nations Unies », avait-il plaidé.

Le 20 septembre 2022, à la 77ème Session ordinaire de l’Assemblée générale des Nations Unies Macky Sall a demandé au Conseil de sécurité d’agir ensemble pour apaiser les tensions, soigner notre planète, réduire les inégalités persistantes Nord-Sud, et redonner sens au multilatéralisme. « Le terrorisme qui gagne du terrain sur le continent n’est pas qu’une affaire africaine. C’est une menace globale qui relève de la responsabilité première du Conseil, garant du mécanisme de sécurité collective, en vertu de la Charte de l’Organisation », avait déclaré le président sortant de l’Union Africaine.

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