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Burkina Faso : Retour sur quelques opérations la « task force » au Sahel

Les forces spéciales françaises sont déployées en 2009, après un attentat-suicide commis en août devant l’ambassade de France en Mauritanie. Il s’agissait de deux gendarmes français et une mauritanienne tués dans l’attaque. Installer à la base militaire de Kamboinsin, la « task force » Sabre a été mise en place pour défendre les intérêts français dans la région.

En 2013, la force Sabre est déployée au Mali pour précéder l’opération Serval qui avait stoppé la progression de la menace terroriste sur Bamako. En 2014, les forces spéciales de Sabre exfiltrent le président burkinabé Blaise Compaoré vers la Côte d’Ivoire, après une insurrection populaire mettant fin à vingt-sept ans de pouvoir.

En janvier 2016, lors des attentats de Ouagadougou revendiqués par Al-Qaida au Maghreb islamique (Aqmi), qui entraînent la mort de 30 victimes et 3 terroristes. Les forces spéciales sont intervenues en renfort aux forces burkinabées pour sécuriser les sites fréquentés par des étrangers particulièrement.

Les forces spéciales françaises de l’opération Sabre sont déployées le O2 mars 2018 pour évacuer l’Institut français et l’Agence française de développement et défendre l’ambassade de France, après une double attaque ciblée sur l’ambassade de France à Ouagadougou.

En mai 2019, deux Français sont libérés par la force Sabre au Burkina Faso, après avoir été enlevés avec leur guide dans un parc national du nord du Bénin. Deux militaires français sont tués au cours de l’opération.

En 2020, les militaires tuent notamment Abdelmalek Droukdel, le chef du GSIM, dans le nord du Mali. L’année suivante, elles ciblent avec succès Adnan Abou Walid Al Sahraoui, le chef de l’État islamique dans le Grand Sahara (EIGS).

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