Plus de 50 jeunes femmes ingénieures à travers le continent ont développé des technologies pour lutter contre le changement climatique et renforcer la résilience, a révélé Antonio Pedro, secrétaire exécutif par intérim de la Commission économique pour l’Afrique (CEA). Cela survient à un moment où l’Afrique et le reste du monde sont aux prises avec les effets néfastes du changement climatique et de l’adaptation.
En effet, dans le cadre de l’initiative « Connected African Girls Coding Camp and Climate Change Adaptation Hackathon », de jeunes ingénieures ont conçu des projets créatifs intégrant des technologies émergentes pour lutter contre le changement climatique et renforcer la résilience à travers le continent.
M. Pedro était à Niamey, au Niger, le 1er mars lors d’un salon de l’innovation et d’une cérémonie de remise de prix lors du 9e Forum régional africain sur le développement durable, qui a vu 25 jeunes femmes reconnues pour leurs compétences exceptionnelles en robotique et IOT, animation, jeux, développement web, impression 3D et point de tortue.
Il a expliqué que la Commission aimerait voir plus de femmes conscientes d’elles-mêmes, désireuses d’en savoir plus sur leurs communautés et capables de diriger le changement qu’elles souhaitent voir dans la société.
L’initiative « Connected African Girls » a été créée pour réduire l’écart numérique entre les sexes en dotant les jeunes femmes africaines des compétences de base nécessaires pour réussir à long terme dans l’éducation numérique, l’emploi et l’entrepreneuriat. Cela se fait en créant un environnement propice aux efforts de collaboration et à l’innovation.
90% des emplois dans un avenir proche nécessiteraient des compétences liées aux nouvelles technologies
Le Secrétaire exécutif par intérim de la CEA a en outre indiqué que le secteur des technologies de l’information et de la communication (TIC) jouait un rôle central dans la promotion de l’égalité des sexes et de l’autonomisation des femmes, comme indiqué dans l’Objectif de développement durable 5 (ODD) des Nations Unies (ONU).
Il a souligné que près de 90% des emplois dans un avenir proche nécessiteraient des compétences liées aux nouvelles technologies. « Il est impensable qu’en Afrique, la révolution numérique se fasse sans les jeunes et les femmes », a déclaré M. Pedro.
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