Peu après minuit dans la nuit de mercredi à jeudi, les sénateurs ont voté en faveur de l’article 7 de la réforme des retraites, qui repousse l’âge légal de départ à 64 ans. « C’est d’abord un vote de responsabilité du Sénat », s’est félicité quelques minutes après Olivier Dussopt, Ministre du Travail, de l’Emploi et de l’Insertion. Il souligne la « très large » majorité (201 voix pour, 115 contre) qui s’est dégagée au Palais du Luxembourg, avant de saluer « le choix » fait par les sénateurs « de suivre le gouvernement et de soutenir le texte sur la partie qui concerne l’âge. »
« Nous avons des désaccords, nous avons des discussions avec le Sénat, c’est normal, mais sur la question de l’âge, sur les réponses à apporter au déficit structurel, nous allons ainsi pouvoir relever progressivement l’âge de départ », poursuit Olivier Dussopt. Dans le détail, des sénateurs des groupes Les Républicains, Union Centriste, Rassemblement des démocrates, progressistes et indépendants et Les Indépendants – République et Territoires ont voté pour. Toutefois, deux sénateurs LR ont voté contre et 15 se sont abstenus.
« Nous souhaitons aller au bout du texte au Sénat », a aussi affirmé le ministre. Le gouvernement a donné jusqu’à dimanche soir aux sénateurs pour examiner l’ensemble de la réforme des retraites. Mais, à cause du comportement des élus de gauche, qualifié « d’obstruction » par Olivier Dussopt, le timing semble très serré. « Nous sommes un gouvernement qui est vraiment dans le dialogue social », a apprécié Stanislas Guérini ministre de la Fonction publique. Il reste en effet un millier d’amendements à étudier en quatre jours.
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