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ONU : Une conférence spéciale pour faire face à la «crise de l’eau douce» qui se profile à l’horizon

Ce mercredi 22 mars, une conférence spéciale sur l’eau s’ouvre à New York. L’ONU signale qu’il faut se préparer à une crise de « l’eau douce » en raison du changement climatique et de la pollution. « 2,3 milliards d’habitants vivent dans des pays en situation de stress hydrique et que cela créera inexorablement des tensions » estiment les Nations unies.

La situation est urgente en ce sens que les pays ne parviendront pas à valider l’agenda 2030, qui devait garantir l’accès à tous à une alimentation en eau et aux services d’assainissement.

Donc, on peut s’attendre à des engagements concrets à l’issue de cette conférence. Car même si aucun accord politique général n’est prévu, l’ONU va demander aux pays de s’engager durant ces deux jours sur plusieurs fronts : l’assainissement, la résilience aux inondations et aux sécheresses, le développement durable. S’engager aussi sur des budgets de recherche à propos de l’eau.

Plus de 6 500 participants sont donc attendus pour plus de 500 événements ces mercredi et jeudi 22 et 23 mars à New York.

En Afrique, 90% de la ressource en eau est transfrontalière. Pour limiter les tensions liées aux pénuries d’eau, l’un des axes sur lesquels l’ONU travaille, c’est de pousser à une plus grande coopération transfrontalière en partage de l’eau. Pour cela, elle s’appuie sur un outil : la Convention de l’eau de 1992. À la base, c’était une convention entre pays européens pour préconiser les obligations des pays qui partagent des ressources en eau – partagent un fleuve, une rivière ou dépendent du même bassin aquifère. Mais depuis 2016, tous les pays du monde peuvent désormais la signer, c’est devenu comme une convention cadre, qui permet à des pays voisins de poser des principes de mise en commun des ressources ou d’infrastructures comme des barrages.

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