Economie International

UEMOA : Les acteurs de la filière coton se fédèrent pour mieux défendre leurs intérêts

Image d'illustration du coton brut.

L’Organisation régionale des interprofessions du coton des États membres de l’Union économique et monétaire des États d’Afrique de l’Ouest (ORIC-UEMOA) a été créée mardi. C’est un groupement interprofessionnel de la filière du coton du Sénégal, du Mali, du Burkina Faso, du Togo, du Bénin et de la Côte d’Ivoire, basé à Abidjan. Le but principal de l’organisation est de défendre les intérêts des acteurs du coton et d’échanger des informations en mutualisant les bonnes pratiques. À terme, cette nouvelle organisation aimerait mettre en place un label de qualité du coton ouest-africain.

Elle souhaite aussi s’occuper de la relance des activités après une campagne ternie par le jasside, un parasite qui a affecté une grosse partie de la production ces derniers mois. « Nous avons besoin de partager nos expériences pour lutter contre ce parasite qui risque d’anéantir les efforts qui ont été faits, des années durant, pour la production cotonnière », explique Mathieu Adjovi, le président de l’ORIC-UEMOA.

Les professionnels du coton espèrent bénéficier de tarifs plus avantageux en étant affiliés à cette organisation. « Ce qui devrait changer aujourd’hui pour l’accès aux intrants, c’est de regrouper l’ensemble des besoins du Sénégal et des autres pays de l’UEMOA », estime Boune Oumar Bousso, le directeur adjoint de la Sodefitex, une firme de l’industrie cotonnière au Sénégal.

La zone UEMOA produit chaque année en moyenne deux millions de graines de coton et 900 000 tonnes de fibres de coton une fois transformées à l’usine.

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