Le ministre de la Culture a réaffirmé sa volonté de faire du Ficase, (Festival international du cinéma et de l’audiovisuel au Sénégal), une rencontre cinématographique d’envergure à l’échelle du continent. “Le Sénégal doit rassembler le monde ici pour célébrer la fraternité artistique et culturelle, montrer qui nous sommes, célébrer notre génie créateur”, a déclaré Aliou Sow lors d’une rencontre d’échanges organisée au Grand Théâtre national autour de la question ce jeudi 23 mars avec les acteurs du secteur.
Le ministre de la Culture et du patrimoine historique a rappelé les différentes rencontres cinématographiques qui se déroulent sur le continent comme le Fespaco, “et au nom de quoi le Sénégal ne doit pas avoir un festival ?”, a-t-il dit. Il a rappelé le rayonnement des cinéastes sénégalais tels que Sembène Ousmane, considéré comme le père du cinéma africain, à l’échelle internationale.
M. Sow souhaite que le Ficase soit un moment de célébration des talents et de l’héritage culturel du continent. Il a, par ailleurs, laissé aux professionnels le soin de mettre en place les comités qui se chargeront de la composition des jurys, du choix des meilleures dates pour le déroulement de ces activités, prévues au cours des prochains mois.
Après l’annonce de ce festival, des acteurs culturels ont dénoncé le non-retour des Recidak (rencontres cinématographiques de Dakar), mais selon le ministre, le Ficase « n’est pas en contradiction avec les Recidak. Revenons à la réalité ! Les Recidak, ce sont des conférences, colloques, des échanges, il n’y a pas de compétition, pas de prix’’, a-t-il dit. Aliou Sow a ajouté qu’il n’a pas tué les Recidak, ‘’Je les ai trouvées mortes’’. Les Recidak, créer dans les années 1990 sont à l’arrêt depuis 2018. Le ministre avait promis de les remettre sur pieds, sans succès.
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