Le Gouvernement du Sénégal et ses partenaires travaillent à la mobilisation d’un fonds de 3.000 milliards de FCfa. Cette somme viendra s’ajouter aux 6.500 milliards de FCfa débloqués pour la mise en œuvre de la phase II du Plan Sénégal émergent (Pse), selon le Premier ministre Amadou Ba. Il a reçu le groupe des partenaires techniques et financiers du Sénégal, réuni au sein du G50 pour une évaluation des partenariats.
« En dépit d’une conjoncture économique marquée par des crises multiformes qui restreignent la demande adressée à notre économie et durcit les conditions d’accès aux financements, notre pays continue à préserver les bases d’un cadre macroéconomique sain », a déclaré Amadou Ba. D’après le Premier ministre les prévisions économiques pourraient être impactées par un retard dans l’exploitation des ressources pétrolières et gazières. Ce qui fait planer le doute sur l’atteinte d’un taux de croissance de 8,8% en 2023.
Selon le Soleil, Amadou Ba a informé qu’au regard de la difficulté à mobiliser des ressources, le Sénégal pourrait entrevoir la possibilité « de conclure un programme de décaissement avec le Fmi ». Le Chef du Gouvernement s’est aussi entretenu avec la délégation du G50 de la situation politique au Sénégal. Il a affirmé que le Sénégal reste une démocratie qui garantit les libertés individuelles et collectives. Le vice-président de la délégation du G50, Jean Marc Pisani, a appelé à renforcer cet acquis, garant de développement.
Selon M. Pisani, ce point est d’une importance capitale dans la mesure où il permet de capter davantage les investissements étrangers. Il a souligné que la stabilité politique et le renforcement du cadre juridique constituent des facteurs incontournables dans la marche vers le développement.
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