Enclencher le processus DDR (désarmement – démobilisation – réinsertion) des combattants de l’Azawad. C’est l’une des propositions phares faites par la médiation internationale au gouvernement de transition et aux groupes armés signataires pour sauver l’accord de paix. Dans un communiqué publié le dimanche 9 avril, la médiation parlait de « propositions concrètes », sans préciser.
Selon des sources de RFI, des quotas de deux fois 13 000 hommes ont déjà fait l’objet d’un accord entre les deux parties, mais les groupes armés veulent au préalable des assurances sur la chaîne de commandement de la future armée reconstituée, qui rassemblera soldats des forces maliennes et combattants issus de l’Azawad.
Des conclusions sont toujours attendues du côté des commissions ad hoc et interministérielle sur la place des ex-rebelles dans la hiérarchie militaire ou les corps de la fonction publique dans lesquels ils pourraient être intégrés.
La médiation internationale suggère également que des projets de lois – organiques et ordinaires – soient préparés conjointement par le gouvernement de transition et les groupes armés sur le processus de décentralisation prévu par l’accord de paix. Insuffisant pour les groupes armés, qui souhaitent que certaines modalités, notamment sur la régionalisation, soient inscrites dans la Constitution. Mais cela ne figure pas dans le projet de constitution qui sera soumis au referendum.
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