Avec l’interdiction de la phosphine, un insecticide utilisé lors du transport de céréales pour empêcher la propagation d’insectes d’un pays vers d’autres, des exportateurs céréaliers français craignent de ne plus pouvoir exporter dans certains pays du continent qui l’exigent (Togo, Cameroun, Algérie, Egypte).
Les producteurs français voient dans cette mesure qui entre en vigueur le 25 avril un manque à gagner très important, soit près de 4 milliards d’euros de perte. Le ministre de l’Agriculture Marc Fesneau s’est voulu rassurant en affirmant que “la France va continuer à exporter des céréales”. Il a notamment rappelé qu’il existait des dérogations possibles dans le cadre du droit européen, si cela est fait à la demande des pays d’import.
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