La déclaration de candidature d’Idrissa Seck pour la présidentielle de 2024 vendredi dernier, fait des remous au sein de la mouvance présidentielle . Attaqué de toute part, l’actuel président du Conseil économique social et environnemental est déclaré persona non grata auprès du régime. D’ailleurs des membres de Benno Bokk Yakaar l’invitent à démissionner de ce poste qu’il a obtenu en 2020 à la faveur d’un ralliement dans le camp du pouvoir.
« La politique en démocratie postule l’élégance et la cohérence pour ne pas empêcher la lisibilité dans le choix des citoyens. Je pense que Idrissa Seck n’a plus sa place à la tête du CESE, après sa déclaration de candidature. Je ne vois pas dans ce contexte comment des avis provenant de cette institution seront considérés crédibles par le gouvernement», a réagi l’ancien ministre de la santé Abdoulaye Diouf Sarr dans une interview avec Source A.
D’ailleurs les membres du Cese affiliés à BBY, dans un communiqué, invitent Idy « à soumettre sa démission de président du Cese, ainsi que celle des ministres des Sports et de l’Elevage dont son parti a la charge», dénonçant des propos de l’ancien maire de Thies « teintés de manipulation de l’opinion et de délation à l’endroit de hautes personnalités de ce pays».
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