Au cinquième jour des combats, les échanges de tirs et les détonations n’ont pas cessé. Les trêves et les cessez-le-feu ne tiennent jamais plus de quelques minutes. La capitale, Khartoum est toujours en proie à l’affrontement des deux plus hauts responsables militaires : l’armée régulière du général Abdel Fattah Abdelrahmane al-Burhan affronte les Forces de soutien rapide (FSR) restées loyales au général Mohammed Hamdan Dogolo, dit Hemedti.
À 18 heures mardi soir, l’heure convenue pour le début de la trêve, les affrontements avaient encore lieu aux quatre coins de la capitale. Les deux camps s’accusent mutuellement d’avoir violé le cessez-le-feu. Ni Al-Burhan, ni Hemedti ne semblent respecter les engagements qu’ils prennent vis-à-vis des chancelleries internationales, qui n’ont de cesse d’appeler à la désescalade. Ce mercredi matin, d’importantes frappes ont lieu dans le centre-ville, autour du palais présidentiel et du commandement des forces armées.
Contrairement aux dires de l’armée ces derniers jours, ce sont plutôt les Forces de soutien rapide restées loyales (FSR) du général Hemedti qui occupent et contrôlent de larges pans de la capitale. Dans les quartiers résidentiels, les miliciens ont procédé à des arrestations, des pillages et des exactions contre les civils. La situation semble hors de tout contrôle, rapporte les médias internationaux.
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