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Marche du F24 contre le 3e mandat : Mobilisation réussie, Khalifa Sall hué

Le mouvement des Forces vives F24 a réussi le pari de la mobilisation, ce vendredi 12 mai 2023 à la Place de la Nation pour marquer avec la manière son combat pour le « respect de la constitution ».

Tour à tour les leaders de ce mouvement qui regroupe la quasi-totalité de l’opposition ont pris la parole devant la marée humaine pour appeler le président Macky Sall à renoncer à présenter sa candidature pour un troisième mandat « illégal et illégitime ».

Le seul hic : les hués à l’encontre du leader de Taxawu Sénégal, Khalifa Sall. Au moment de prendre la parole, les jeunes (membres de Pastef) présents sur les lieux de la manifestation l’ont empêché de s’exprimer. L’ancien maire de Dakar est tout de même parvenu à s’exprimer, appelant au calme. « Nous n’avons qu’un seul adversaire, et nous avons un seul combat

A l’origine du différend

Rappelons que même si les deux partis essayent de recoller les morceaux, la rupture semble évidente, si l’on se fie au traitement réservé à l’ancien maire de Dakar à qui certains partisans de Pastef reprochent d’être de connivence avec le pouvoir. Khalifa Sall dit répondre favorablement à l’appel au dialogue lancé par le président de la République Macky Sall.

Sa position a surpris plus d’un, quand il dit : « l’essentiel est que je participe (à la présidentielle), pour le reste, je saurai gérer après ». Il s’en est suivi des échanges de propos par « lives » interposés entre son lieutenant Barthélémy Dias, actuel maire de Dakar et Ousmane Sonko, maire de Ziguinchor.

A en croire Barthélémy Dias, le leader de Pastef était bel et bien au courant du dialogue entre lui et le président Sall pour apaiser la situation tendue à huit mois des élections. C’est ainsi qu’il a révélé sa rencontre secrète avec le président Sall dans un lieu neutre pour discuter autour de certains points notamment comment faire pour permettre à certains leaders de l’opposition sous le coup de sanctions judiciaires (Khalifa Sall, Karim et Ousmane Sonko), de pouvoir participer à la l’élection présidentielle du 25 février 2024.

Barthélmy Dias reproche à Ousmane Sonko d’avoir fait une sortie fustigeant le dialogue et l’éventuelle amnistie dont pourraient bénéficier les opposants frappés d’inéligibilité. Ousmane Sonko maintient sa position et exclut tout dialogue avec le président Macky Sall.

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