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Procès : Le F24 appelle les autorités à donner à Sonko les garanties nécessaires à la préservation de son intégrité physique

Convoqué ce 16 mai devant la chambre criminelle dans un procès l’opposant à la jeune masseuse du nom de Adji Sarr pour viols présumés et menaces de mort, Ousmane Sonko a pris la décision de ne plus collaborer avec la justice. Depuis Ziguinchor où il se trouve en ce moment, Ousmane Sonko, leader de Pastef et maire de la ville qui dénonce un « banditisme judiciaire » a vu des centaines de jeunes sympathisants et militants se masser devant son domicile pour lui apporter soutien.

Dans un communiqué, le mouvement des Forces vives F24 a appelé les autorités judiciaires et politiques à faire preuve de « sérénité », de « retenue » et « d’équité » dans leurs décisions et actes à poser dans les heures, jours et semaines à venir.

Le mouvement récemment mis sur place par la majorité de l’opposition regrette que M. Ousmane SONKO soit poursuivi simultanément dans plusieurs dossiers marqués par une accélération des procédures et même une violation des délais d’appel, droit qu’il tient de la loi.

« F24 rappelle que le pouvoir du Président Macky SALL a déjà réussi à éliminer deux candidats à la présidentielle à la suite de procédures judiciaires inéquitables et n’acceptera pas qu’un troisième candidat vienne rallonger la liste. Aussi, conformément aux dispositions de sa charte, la Plateforme apporte son soutien indéfectible au leader du Parti PASTEF et rejette tout artifice juridico politique tendant à entraver sa participation à l’élection présidentielle de 2024 », lit-on dans le communiqué du F24.

Celui-ci demande aux Forces de l’ordre de « cesser d’assiéger sans mandat le quartier de Ousmane SONKO, de se garder d’exercer des violences sur sa personne et ses accompagnants et de lui garantir la sécurité à laquelle il a droit lors de son déplacement vers le Tribunal ». De même, le F24 exige un traitement « juste et équitable » dans le dossier opposant Mme Adji SARR à Monsieur Ousmane SONKO dont la présence en chambre criminelle, dit-il, « n’est pas sans susciter interrogations, désapprobation et suspicion de la part de nombreux juristes et citoyens. »

Enfin, le F24 a rappelé aux autorités exécutives et judiciaires qu’il leur revient de ne pas mettre en péril la stabilité du pays et, pour ce faire, de donner au justiciable Ousmane SONKO les garanties nécessaires à la fois à la préservation de son intégrité physique et au respect de ses droits à un procès équitable. Ce qui, jusqu’à présent, a fait manifestement défaut, à en croire le mouvement des Forces vives.

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