Le leader de Taxawu Sénégal, Khalifa Sall, qui participe aux travaux de lancement du dialogue national a fait savoir qu’il assumait sa présence en tant que membre de Yewwi Askan Wi, du F24 et de Taxawu Sénégal. « Je suis de ceux qui pendant longtemps et toujours ont compris que tout se discute pour trouver des solutions. Il n’y a que le peuple qui nous intéresse », a dit l’ancien maire de Dakar.
Il a par ailleurs évoqué l’absence d’une grande partie de l’opposition. « Nous devons discuter sur le pourquoi de leur absence, pourquoi leur défiance, pourquoi le doute que certains opposants ont manifesté. Ce n’est pas la première fois qu’on dialogue. Ces leaders de l’oppositions vous disent, M. le président, qu’il n’y a rien de nouveau, aucun sujet nouveau »
Depuis toujours, ajoute-t-il, « nous discutons des points qui nous intéressent et jusqu’à présent, il n’y a pas encore de solutions. C’est la raison pour laquelle beaucoup d’entre eux m’ont dit qu’ils ne participeront pas à ce dialogue », a expliqué Khalifa Sall.
Pour le leader de Taxawu Sénégal, la question du 3e mandat est indispensable dans ce dialogue, de même que l’organisation d’élections inclusives. « Nous devons également évoquer la question du parrainage, nous devons obligatoirement dialoguer sur les modifications apportées sur le Code électoral (l’article L57 et autres), enfin nous devons parler de l’arrestations des détenus politiques, plus de 400 dans les prisons », a déclaré Khalifa Sall. Il a tenu à préciser que : « Nous sommes venus pour travailler et discuter pour cultiver la paix et avancer. Il faut que nous rassurions ce pays. »
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