« Aucune option n’a été écartée par la Communauté économique des États de l’Afrique de l’Ouest (CEDEAO) » même si la diplomatie est « meilleure voie à suivre » pour résoudre la crise, a affirmé mardi à la presse Ajuri Ngelale, le porte-parole du président du Nigeria Bola Tinubu, qui est à la tête de l’organisation.
C’est sa première prise de position depuis l’expiration de l’ultimatum, lundi 7 août, lancé par la Cédéao aux militaires qui ont pris le pouvoir au Niger. Même s’il privilégie la diplomatie, le président Bola Tinubu n’exclut toujours pas une intervention militaire au Niger.
Une position qui reste maintenue « en attendant toute autre résolution qui pourrait ou non résulter du sommet extraordinaire de la Cédéao prévu jeudi » à Abuja, capitale du Nigeria.
De son côté, le régime militaire en place au Niger continue de camper sur ses positions. Une mission conjointe de la Cédéao, de l’Union africaine et des Nations unies a été annulée mardi à la suite d’une communication des autorités militaires du Niger affirmant qu’elles n’étaient pas en mesure de recevoir la délégation.
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