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Nigéria : Le président Tinubu s’engage à mettre fin à la dépendance excessive à l’égard des emprunts pour les dépenses publiques

Le président nigérian Bola Tinubu a exprimé mardi 8 août à Abuja son engagement résolu à briser le cercle vicieux de la dépendance excessive à l’emprunt pour les dépenses publiques, et le fardeau du service de la dette qui en résulte pour la gestion des ressources limitées du Nigéria.

Inaugurant le Comité présidentiel sur la politique budgétaire et les réformes fiscales, le président Tinubu a chargé le comité d’améliorer le profil des revenus et l’environnement des affaires du pays alors que le gouvernement fédéral s’efforce d’atteindre un ratio impôts/PIB de 18 % d’ici trois années.

Bola Tinubu a aussi demandé au Comité d’accomplir son mandat d’un an, qui est divisé en trois domaines principaux : la gouvernance budgétaire, les réformes fiscales et la facilitation de la croissance. Il a également demandé à tous les ministères et départements du gouvernement de coopérer pleinement avec le comité dans la réalisation de leur mandat.

Il a, par ailleurs, expliqué aux membres du Comité l’importance de leur mission, car son administration porte le fardeau des attentes des citoyens qui souhaitent que leur gouvernement améliore leur vie. « Nous ne pouvons pas reprocher aux gens d’attendre beaucoup de nous. À qui on donne beaucoup, on attend beaucoup. C’est encore plus vrai lorsque nous avons fait campagne sur la promesse d’un pays meilleur ancrée dans notre programme Espoir renouvelé. Je me suis engagé à utiliser chaque minute que je passe dans ce bureau pour travailler à l’amélioration de la qualité de vie de nos gens », a-t-il déclaré.

Reconnaissant la position internationale actuelle du Nigéria dans le secteur fiscal, le président a déclaré que le pays était toujours confronté à des défis dans des domaines tels que la facilité de paiement des impôts et son ratio impôts/PIB, qui est même en retard par rapport à la moyenne continentale de l’Afrique.

« Le Comité, dans un premier temps, devrait fournir un calendrier de réformes rapides pouvant être mises en œuvre dans les trente jours. Des mesures de réforme critiques devraient être recommandées dans les six mois, et la mise en œuvre complète aura lieu dans un délai d’une année civile », a ordonné le président.