Le président ivoirien Alassane Ouattara a affirmé jeudi que les chefs d’Etat ouest-africains avaient donné leur feu vert pour qu’une opération militaire « démarre dans les plus brefs délais » afin de rétablir l’ordre constitutionnel au Niger, deux semaines après la prise du pouvoir par des militaires.
« Les chefs d’état-major auront d’autres conférences pour finaliser les choses, mais ils ont l’accord de la conférence des chefs d’Etat pour que l’opération démarre dans les plus brefs délais », a déclaré M. Ouattara à Abidjan, à son retour d’Abuja.
Dans la capitale nigériane, où les dirigeants de la Communauté économique des Etats d’Afrique de l’Ouest (Cedeao) se sont réunis jeudi dans le cadre d’un nouveau sommet extraordinaire sur la situation au Niger, l’activation de la « force en attente » de l’organisation a été décidée.
Alassane Ouattara a indiqué que la Côte d’Ivoire fournirait « un bataillon » de 850 à 1.100 hommes, aux côtés du Nigeria et du Bénin notamment. Le Sénégal a aussi annoncé qu’il enverra ses hommes en cas d’interventions militaires
« Les putschistes peuvent décider de partir dès demain matin et il n’y aura pas d’intervention militaire, tout dépend d’eux », a-t-il martelé, ajoutant: « Nous sommes déterminés à réinstaller le président Bazoum dans ses fonctions ».
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