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Baiser forcé en Espagne : le président de la fédération de football refuse de démissionner et explique son geste

Une polémique est née dimanche dernier en Espagne au moment où l’équipe nationale féminine célébrait son premier titre de championne du monde en Australie. Le Président de la fédération espagnole de football Luis Rubiales avait embrassé sur la bouche la joueuse Jennifer Hermoso au moment de la remise du titre. Une image captée par les caméras du monde entier et qui avait fortement fait parler.

Quelques instants après cet incident, la principale concernée avait tenu ces propos lors d’un direct sur Instagram : « Ça ne m’a pas plu, hein! ». On s’attendait alors, après une vague d’indignations, à voir le président de la fédération espagnole de football présenter sa démission ce vendredi à l’occasion d’une réunion d’urgence ce vendredi, mais il n’en est rien.

Luis Rubiales a présenté «[ses] excuses » à l’ouverture de l’assemblée générale extraordinaire de la fédération espagnole convoquée à Madrid. Mais M. Rubiales a aussi défendu ses actes, en affirmant que son baiser sur la bouche de Jenni Hermoso, la numéro 10 espagnole, avait été « spontané, mutuel et consenti » et qu’il n’avait pas été administré depuis une « position de pouvoir ».

Mais cette affaire ne devrait pas en rester là. Le gouvernement espagnol a exigé mercredi une enquête « transparente et urgente ». Victor Francos, secrétaire d’Etat espagnol aux sports et président du Conseil supérieur des sports (CSD), a déclaré que le Conseil prendrait des mesures si la RFEF ne le faisait pas, et qu’il pourrait porter l’affaire devant le Tribunal administratif des sports en Espagne.