La junte au pouvoir au Niger a autorisé le Mali et le Burkina Faso à intervenir sur son sol en cas d’attaque. Cette annonce a été faite dans un communiqué commun publié après la visite des ministres des affaires étrangères du Burkina Faso et du Mali, Olivia Rouamba et Abdoulaye Diop, jeudi 24 août, à Niamey, où ils ont été reçus le général Abdourahamane Tiani.
Ces pays voisins du Niger ont « salué » la signature d’ordonnances « autorisant les forces de défense et de sécurité du Burkina Faso et du Mali d’intervenir en territoire nigérien en cas d’agression », selon le communiqué lu par Oumarou Ibrahim Sidi, le secrétaire général adjoint du ministère des affaires étrangères nigérien.
Le Burkina Faso et le Mali, tous deux dirigés par des militaires après des coups d’état, ont très tôt manifesté leur soutien au nouveau régime de Niamey face aux menaces militaires de la Cedeao. Ils ont assimilé toute intervention des forces de l’organisation régionale à une « déclaration de guerre ».
Le général Tiani a de son côté assuré samedi qu’une telle opération armée ne serait « pas la promenade de santé à laquelle certains croient ».
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