Au moins deux personnes sont mortes et cinq ont été blessées, jeudi 21 septembre dans l’après-midi, après « des tirs d’obus terroristes » sur la ville de Tombouctou, dans le nord du Mali, a affirmé l’armée malienne dans un communiqué officiel.
Cette attaque fait suite à un regain de tension dans le Nord du pays. Dans une série de messages publiée début août, le Groupe de soutien à l’islam et aux musulmans (GSIM), alliance djihadiste affiliée à Al-Qaida, a annoncé déclarer « la guerre dans la région de Tombouctou ».
Depuis, Tombouctou fait face à un blocus qui empêche les quelques dizaines de milliers d’habitants de la « cité aux 333 saints » de quitter la ville et d’être ravitaillés. Le 7 septembre, deux attaques sur le ferry ‘’Tombouctou’’ et dans un camp militaire à Gao ont fait une soixante de morts.
Conscient du danger, le président de la transition, le colonel Assimi Goita, a appelé, lors d’un discours à la nation prononcé jeudi à la veille de la fête de l’indépendance malienne, « au redéploiement effectif des forces de défense et de sécurité ainsi qu’au retour des services sociaux de base sur l’ensemble du territoire national ».
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