L’ONG Human Rights Watch a révélé que les garde-côtes tunisiens ont expulsé plus de 100 migrants issus de plusieurs pays africains, vers la frontière avec l’Algérie les 18 et 20 septembre.
« Deux mois seulement après les dernières expulsions massives et inhumaines de migrants et de demandeurs d’asile noirs africains vers le désert, les forces de sécurité tunisiennes ont de nouveau exposé les populations au danger en les abandonnant dans des zones frontalières reculées, sans nourriture ni eau », a dénoncé Salsabil Chellali, directeur de la division Tunisie à Human Rights Watch.
Selon toujours M. Chellali, l’Union africaine et les gouvernements des personnes touchées devraient condamner publiquement les mauvais traitements infligés par la Tunisie à leurs compatriotes africains et l’UE devrait cesser de financer les autorités responsables d’abus.
Toujours dans cette même logique, M chellali interpelle la Commission Européenne pour qu’elle arrête tout financement, à des fins de contrôle du flux migratoire, octroyé à la Garde nationale et à la marine tunisienne promis dans le cadre de l’accord de juillet dernier, et lui demande de fixer des critères clairs à respecter par les autorités tunisiennes avant d’engager tout soutien à la gestion du phénomène migratoire.
Commentaires