Entre l’attaquant d’Al Ittihad et une certaine classe politique française, ce n’est définitivement pas le grand amour. La dernière polémique en date a été soulevée par le ministre de l’intérieur Gérald Darmanin. Il accuse Benzema d’être « en lien notoire avec les Frères musulmans », une organisation islamiste née en Egypte
Ces propos du ministre français, tenus sur le plateau de CNews, ont été vivement relayés sur les réseaux sociaux. Le Ballon d’or a réagi mercredi, par la voix de son avocat Hugues Vigier, et démenti vigoureusement ces accusations.
« Ceci est faux ! Karim Benzema n’a jamais eu la moindre relation avec cette organisation », a réagi dans un communiqué Me Vigier. Gérald Darmanin s’exprimait à la suite de la publication sur X (ex-Twitter) du footballeur adressant « toutes [ses] prières pour les habitants de Gaza victimes une fois de plus de ces bombardements injustes qui n’épargnent ni femmes, ni enfants ».
« Prier le 15 octobre pour des populations civiles sous les bombes qui n’épargnent ni les femmes ni les enfants ne constitue évidemment ni “propagande pour le Hamas”, ni “complicité de terrorisme ni actes de collaboration” », a répliqué l’avocat du joueur, en évoquant le dépôt éventuel d’une plainte contre M. Darmanin pour diffamation ou injure publique.
Selon l’avocat, « nous assistons une fois de plus à une instrumentalisation intolérable de Karim Benzema et de la “figure symbolique” qu’on se plaît à lui attribuer ». Les propos du ministre de l’intérieur interviennent dans un contexte marqué par les vives tensions au Proche-Orient.
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