Le gouvernement du Sénégal a signé un nouvel accord de partenariat financier, ce mardi 23 mai, avec l’agence des Etats-Unis pour le développement international (USAID). D’un montant de 31 millions de dollars sur quatre ans, soit près de 19 milliards de Francs CFA, ces fonds entrent dans le cadre de la troisième phase du projet Ndamir (Alliance).
L’objectif de ce projet, selon le ministre sénégalais des finances et du budget est de « réduire le nombre de décès évitables de mères et d’enfants, et d’appuyer la mise en œuvre du programme national de lutte contre le paludisme en vue d’améliorer la prise en charge sanitaire grâce à des régimes d’assurance maladie communautaire ». La signature de la lettre d’exécution s’est faite en présence de l’ambassadeur des Etats-Unis au Sénégal, Michael Raynor et l’administratrice adjointe de l’USAID, Paloma Adams-Allen ainsi que des représentants du ministère de la Santé et de l’Action sociale.
L’administratrice adjointe de l’USAID s’est félicitée de la signature de ce nouveau projet qui selon elle, réaffirme l’engagement l’USAID à travailler directement avec le gouvernement du Sénégal et d’autres partenaires locaux pour concevoir, financer et mettre en œuvre des interventions de développement. Elle précise que ce nouvel accord permettra de financer les équipes de santé au niveau des districts de différentes régions en vue de fournir des services de qualité aux populations locales.
« Nos efforts conjoints dans le cadre de notre programme G2G ont permis de réduire de manière significative la mortalité et la morbidité dues au paludisme, notamment en réduisant la mortalité des enfants de moins de cinq ans de 58 % depuis 2005. Nous avons également soutenu les améliorations en matière de santé maternelle et infantile et aidé le Sénégal à faire face à la pandémie de COVID-19 » a rappelé Mme Adams-Allen avant d’annoncer que pour cette année, ‘’l’USAID prévoit de programmer plus de 45 milliards de francs FCA, soit 75 millions de dollars pour des activités liées à la santé au Sénégal’’.
Revenant sur le programme précédent à savoir le projet Namir 2, le ministre sénégalais des finances constate un « succès retentissant ». D’après lui, cela a permis de renforcer les capacités des régions de Kaffrine, Kaolack et Ziguinchor dans la mise en œuvre des interventions à haut impact pour la réduction de la mortalité maternelle, infanto juvénile et néonatale.
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