La fistule obstétricale est une pathologie liée à un temps de travail prolongé avant l’accouchement, parfois sans un traitement médical adéquat. Elle peut être également la résultante d’une blessure pendant l’accouchement, d’un cancer ou encore d’une complication chirurgicale.
Elle se manifeste par des lésions relativement profondes entre le vagin et la vessie ou le rectum. En fonction de la taille ou de l’emplacement, la fistule obstétricale provoque des pertes vaginales nauséabondes ou la selle par le vagin.
Souvent cause de mortalité maternelle, certaines de ces fistules peuvent se refermer d’elles-mêmes, mais la plupart nécessitent une intervention chirurgicale.
D’après les données des Nations unies, 50.000 à 100.000 nouveaux cas de fistules obstétricales sont diagnostiqués chaque année à travers le monde. Ces cas sont pour la plupart recensés chez des sujets défavorisés ou dans les cultures où l’estime de soi dépend du facteur mariage et/ou de la capacité à procréer.
Au Sénégal, 400 nouveaux cas de fistules obstétricales sont diagnostiqués chaque année. À en croire les données du ministère de la Santé, ces cas sont répertoriés le plus souvent dans les régions de Kédougou, Kolda, Tambacounda, Ziguinchor et Matam où le niveau de pauvreté est plus élevé.
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