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Enseignement supérieur : les nouveaux bacheliers retournent dans le privé

Pour l’année universitaire 2024-2025 des nouveaux bacheliers vont à nouveau être orientés dans les établissements privés d’enseignement supérieur. Le Cadre unitaire des établissements privés d’enseignement supérieur du Sénégal (Cudopes) l’a fait savoir hier, vendredi 24 mai, lors d’un atelier de réflexion organisé en prélude d’un séminaire sur l’enseignement supérieur.

D’après Dr Jean Marie Sène, le coordonnateur du Cudopes, « Il y a une première orientation d’étudiants au niveau du privé. Il y a une dette qui est due par le gouvernement mais nous savons qu’il est dans de bonnes dispositions pour payer cette dette sans que ce ne soit une conditionnalité. Nous voulons maintenant participer à l’absorption des bacheliers parce que chaque année, il y a de nouveaux bacheliers qui arrivent au niveau de l’enseignement supérieur et les universités publiques sont surchargées. Les universités privées voudraient apporter une offre qualitative qui permet de pouvoir absorber ce surplus de bacheliers et de donner à tous les étudiants sénégalais la même chance de trouver un emploi ».

Il précise que « lors des dernières discussions, ça faisait moins de 10 milliards et ils (gouvernement) sont en train de faire le point pour vérifier, ou bien est-ce qu’il n’y a pas de cette dette aussi qui est une dette fictive ».

Cette rencontre est organisée en prélude au séminaire sur l’enseignement supérieur au Sénégal avec le ministère de l’Enseignement supérieur, de la Recherche et de l’Innovation prévu la semaine prochaine.

Slon Dr Jean Marie Sène « Nous avons décidé d’organiser un atelier pour parler de la problématique de l’enseignement privé au Sénégal. Le ministère de l’Enseignement supérieur, de la Recherche et de l’Innovation nous a demandés de produire un document programme afin de l’intégrer dans le cadre stratégique qu’ils sont en train de mettre en place pour trouver des solutions à l’enseignement supérieur de manière générale au Sénégal. Nous savons que l’enseignement supérieur au Sénégal a quelques difficultés et l’atelier que nous sommes en train de faire, c’est de permettre au privé de proposer des solutions au gouvernement afin qu’il puisse les intégrer dans le cadre d’un programme général ».

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