Depuis le 7 octobre des affrontements meurtriers ont éclaté entre Israël et le Hamas en territoire occupé de Cisjordanie. Un début de conflit qui fait suite à une attaque perpétrée par le Hamas en terre Israélienne et qui a fait 1400 morts.
En réponse à ce qu’elle qualifie d’attentats ‘’terroristes’’, l’armée israélienne a lancé des obus dans la zone Palestinienne le dimanche 8 octobre 2023. Des représailles de l’État hébreu sur Gaza qui ont fait, pour la plupart, des victimes civiles.
En effet, les conventions internationales stipulent que : « durant les guerres, les civils notamment les femmes et les enfants doivent être épargné et que si l’un des parties, de façon volontaire, s’en prend à ces derniers sera considéré comme un crime contre l’humanité ».
Une mesure qui ne semble ne pas être respectée dans ce conflit Israélo-Palestinien où des enfants sont tués suite à d’innombrables bombardements des militaires hébreux.
« Gaza est devenu un cimetière pour des milliers d’enfants »
Dans un communiqué publié le 31 octobre, le porte-parole de l’Unicef, le fonds des Nations Unies pour l’enfance, James Elder, a fait part de son effroi devant la situation dans la bande de Gaza. « Les chiffres sont effroyables : plus de 3.450 enfants auraient été tués, et il est stupéfiant de constater que ce chiffre augmente chaque jour ».
Ce chiffre du nombre d’enfants assassinés continue de monter en flèche. Selon le ministre de la santé du Hamas, plus 4800 enfants sont morts sur les 9770 Palestiniens tués. Cette situation qualifiée d’accablante inquiète les organisations internationales des Droits de l’Homme, qui pour la plupart, considère ces actes comme un affront à la dignité humaine.
Ce conflit est d’autant plus violent que, le Tsahal, l’armée israelienne déplacent les combats dans des zones à forte concentration humaine en bombardant des écoles, des camps de réfugiés et des hôpitaux, une forfaiture condamnée par plusieurs autorités à travers le monde entier.
Une situation déplorable et condamnable
Ce 28 octobre, Craig Mokhiber, directeur du bureau de New York du Haut-commissaire des Nations-Unis, avant sa démission, dans une lettre adressée au Haut-commissaire des Nations-Unis, s’est offusquée de la situation qui prévaut dans la bande de Gaza qu’il qualifie ‘’d’un génocide qui se déroule sous nos yeux’’ à Gaza :
« Le massacre à grande échelle des Palestiniens, fondé sur une idéologie ethno-nationaliste coloniale, dans la continuité de décennies de persécution systématique et de purges […], ainsi que les déclarations explicites de dirigeants au sein du gouvernement et de l’armée israélienne, ne laissent plus de place au doute ou au débat ».
L’Organisation des Nations-unis semble reprendre la balle au rebond à ce responsable de cette dite organisation affirmant qu’ : « une guerre qui tue des milliers d’enfants n’a pas de vainqueur », regrettant le nombre faramineux enfants qui périssent dans ce conflit, l’ONU informe qu’ : « En moyenne, un enfant est tué et deux enfants sont blessés toutes les dix minutes».
Pour rappel, depuis le début de cette guerre qui a duré quatre semaines, le bilan provisoire est estimé à 9.770 morts côté palestinien contre 1400 personnes dans les rangs de l’Israël dont 341 soldats.
Commentaires