Lors de la réunion consacrée à la campagne de commercialisation de l’anacarde jeudi 23 mai présidée par le ministre de l’industrie et du commerce, Serigne Gueye Diop, ce dernier a exprimé la volonté du gouvernement sénégalais de repositionner le Sénégal sur le marché mondial de l’anacarde dans les années à venir.
« À travers notre Projet pour un Sénégal souverain, juste et prospère, plus particulièrement dans le cadre du Plan d’accélération industrielle du Sénégal, nous comptons, dans les années à venir, repositionner le Sénégal sur le marché mondial de l’anacarde, non plus en tant que pourvoyeur de noix brutes seulement, mais de produits dérivés de l’anacarde aussi », a-t-il dit.
Pour ce faire, le ministre compte ainsi « promouvoir le développement du tissu industriel basé sur la transformation de ce que nous produisons et la promotion de champions industriels nationaux » car, constate-t-il, cette filière est « insuffisamment exploitée » à cause de « l’exportation à l’état brut » des noix de cajou. Cette transformation ne représente que moins de 3% de notre production locale.
« Pour faire face à cette situation et renforcer notre dynamique de valorisation industrielle de l’anacarde, l’État du Sénégal a initié et mis en œuvre deux importants projets qui sont pilotés par mon département : le Projet de l’agropole sud (en cours d’installation) et le Projet d’appui à la compétitivité de l’anacarde sénégalaise (PACAS) », a-t-il signalé.
Toutefois le ministre s’est réjoui de « l’augmentation substantielle » des exportations d’anacarde qui sont passées de 31 871 tonnes en 2018 à 148 443 tonnes en 2023, « soit une augmentation en valeur relative de 366 % », constate M. Diop.
Commentaires