La présidente du Parlement sud-africain, Nosiviwe Mapisa-Nqakula, a annoncé jeudi, prendre un congé spécial en raison d’une enquête l’impliquant dans une affaire de corruption.
« Compte tenu de la gravité des allégations et des spéculations médiatiques qui en découlent, j’ai décidé de prendre un congé spécial de mon poste de présidente de l’Assemblée nationale, avec effet immédiat », a déclaré Mapisa-Nqakula dans un communiqué. Dans sa note la présidente a précisé qu’il n’y avait pas eu de notification formelle d’un mandat d’arrêt ou de communication concernant son arrestation imminente.
« Mes avocats ont toutefois informé de manière proactive l’Autorité nationale des poursuites de ma volonté d’obtempérer si besoin », a-t-elle ajouté.
La semaine dernière, une unité d’enquête spéciale en Afrique du Sud avait effectué une perquisition au domicile de Nosiviwe Mapisa-Nqakula. Opération au cours de laquelle des preuves de son implication ont été saisie.
Selon les médias, Mapisa-Nqakula est soupçonnée d’avoir accepté des pots-de-vin d’un entrepreneur de la défense entre 2016 et 2019, pendant qu’elle était à la tête du ministère de la défense. Des allégations que la présidente du parlement sud-africaine a fortement niées.
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