En république démocratique du Congo, le géant du numérique à la pomme est au banc des accusés. Le gouvernement l’accuse d’utiliser des minerais stratégiques illégalement en RDC.
Il s’agit principalement des minerais tels que l’étain, le tungstène, le tantale, des composants essentiels à la fabrication des équipements électroniques. L’accusation est accompagnée d’une mise en demeure et d’un questionnaire auxquelles le géant américain devra répondre.
Les autorités congolaises estiment que la firme à la pomme utilise des minerais stratégiques exploités illégalement en RDC par des milices armées soutenues par le Rwanda. Selon eux, ces minerais sont produits dans des mines congolaises où des droits de l’homme sont violés et acheminés par voie de contrebande vers le Rwanda voisin.
Des allégations niées par Appel indiquant qu’aucune des raffineries ou fonderies 3TG (étain, tungstène, tantale, or) de sa chaîne d’approvisionnement « n’a directement ou indirectement financé ou bénéficié à des groupes armés en RDC ou dans un pays limitrophe ». Mais les avocats du gouvernement congolais semblent déterminer à user de toutes les voies judiciaires possibles.
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