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Perspectives économiques favorables au Sénégal, malgré les « incertitudes politiques » du premier trimestre, selon le FMI

Le Sénégal a eu une activité économique plus faible que celle prévue pour le premier trimestre de cette année à cause des « incertitudes politiques » liées à l’élection présidentielle. Cependant ses perspectives économiques restent toutefois favorables, signalent des fonctionnaires du Fonds monétaire international à la fin d’une visite effectuée dans le pays.

A travers un communiqué, les membres de la mission affirment que « La croissance de l’activité économique au premier trimestre 2024 a été plus faible que [ce qui était] prévu, du fait des incertitudes politiques liées à l’élection présidentielle ».

Ils précisent que les indicateurs de conjoncture montrent que la croissance de l’activité économique a été modérée, les entreprises ayant reporté leurs investissements et les consommateurs réduit leurs dépenses.

Au Sénégal, l’inflation s’est repliée à 3,3 % – en glissement annuel –, l’exécution du budget ayant été marquée par une moins-value des recettes et un dépassement du coût des subventions à l’énergie par rapport à l’enveloppe budgétaire initiale.

Malgré cette situation, les experts du FMI déclarent que « les perspectives économiques restent […] favorables. La croissance économique pour 2024 est maintenant projetée à 7,1 %, contre 8,3 % auparavant ».

ils précisent que l’activité économique sénégalaise a été « impactée » au premier trimestre de l’année par le contexte électoral et « un démarrage retardé de la production de gaz jusqu’en décembre 2024 ».

dans le communiqué les experts déclarent que « Le programme soutenu par le FMI reste globalement sur la bonne voie. Toutefois, pour atteindre l’objectif de déficit budgétaire de 3,9 % du PIB (produit intérieur brut) fixé pour la fin de l’année 2024, il faudra prendre des mesures ambitieuses pour rationaliser les dépenses fiscales et améliorer l’efficacité des dépenses ».

La rationalisation des dépenses fiscales et l’amélioration de l’efficacité des dépenses ‘ »devraient [se faire] dans le cadre d’un budget rectificatif, qui permettrait la réalisation de l’objectif régional de déficit budgétaire de 3 % du PIB en 2025 ».

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